philosophie

triste, tranquille
j'aime rire de mon profil bouddhiste

atout

On ne découvre pas ce que l'on trouve.

Tendre

On ne cherche pas le sens.
On avance, on lui ressemble.
Naturellement.

est ce

Il n'y a pas d'éveil sans rêve.

le sanglot

Sans fautes
c'est faux

pourtant

la souffrance est le centre du temple

sans cesse

La sphère est entière, incomplète.
Le système fluet, se repaît.

La perfection défait.
Renait de l'imparfait.

puissent ils ?

L'homme invisible est une fille.

étale

je prendrai le temps
de comprendre
ce que l'on ne doit pas
me donner d'avance

royaume

Il aime sa guillerette,
elle gamberge
elle aime son énergumène,
il est sévère...

lilly allen

Je traite les faux, les ternes.
Mais je suis française
je me sers dans quelques mallettes
qui trainent.

Bref,
à la sortie d'un théâtre
dans un beau quartier de Paris.

Un sac poubelle m'interpelle...
ils ont jeté une paire de "Converse"
yeah...

Une clameur sur le trottoir d'en face
oui je sais c'est normal.
Il faut quand même qu'ils se délassent,
Ces gens si peu bavard, en général

Pour le quartier c'est pas correct:
soit je suis une emmigrée,
traduisez: d'un autre quartier,
soit une dégénérée.

Ca m'est venu avec beaucoup de naturel.
C'était... Une chanson de lilly allen
C'est sorti avec une délicatesse
cette droite américaine


On n'achète pas ce qui pèse.

amis du vice quelques comptines

Qui est ringard
fait l'oracle
mange et boit light
et s'étale
en palabres au festival de Cannes

qui rêve de faire l'objet dans " Closette"
finira clochette
pour hommes d'affaires

Qui suit les ringards
aboie en cascade
est irrécupérable
fade.

respect

je ne fais pas avec,
Mais je ne suis pas rebelle,
Je n'inverse pas la terre

ruse

Ma volute.
Ma ruse est pure.

inaudible

épouse cette ligne
puise

ephèbes

je protège cette loi
légère
suprème.

cruelle

l'homme et la femme font la trève
se révèlent

deux silex.

J'aime pour commettre,
pour souffrir de l'univers.

nuance immense

Le phénoménal se cache dans le détail

Amère aquarelle

Quand même, quand on se balade aux Tuileries,
On se livre à des pensées fluides.
C'est splendide, on s'incline.
Et puis, ce soleil de début d'après midi,
on s'autorise, on s'émancipe:

On hume cette architecture qui commence à faire...
Mais c'est superbe.
Et ce n'est pas menuet.

Qu'est ce que construire une ville?
qu'est ce que que conquérir?
Qu'est ce qui civilise?
Nous en avons oublié le prix.
Nous vivons dans un confort qui ralentit.
C'est le cycle. C'est la vie.
Sauf que je vis ici.

Nos pensées sont des arrières pensées
très honnêtes.
Ah... Les français,la grève et la baguette!
C'est leur vie quotidienne.


Jusqu'à quand pourront ils se le permettre?

Donner des leçons de geste et de délicatesse.
Qu'est ce qu'il en reste?

Mais je hume le soleil de ce début d'après midi.
Et même si je devine
le pire
Ces racines ne sont pas que jolies. Elles sont solides.
Et si je suis ce que je suis

Je le dois à cette culture
Ceux qui se sont battus
Pour les droits de l'homme. Pour la grande littérature.
Ces choses grandioses qui furent

Les français n'ont plus rien à gagner
et ils se perdent
dans ce qu'ils croient être des acquis éternels.

je savoure ce soleil
et ce qui me plait.
J'essaie d'être dans la justesse.
C'est le moins que je puisse faire.
Je suis née dans un pays exceptionnel
Quand même.

Amis du vice, quelques comptines

VOIE BOUDDHISTE
( à ne pas suivre comme une huitre. Merci. )

Premier

¨¨qui vole un tic tac ne vole pas un yak.¨¨¨¨

deuxième

°°°° Qui s'acharne finira flaque
Sur un trottoir
à Barbès Rochechouard°°°°

Troisième

... qui s'acharne à quitter Barbès Rochechouard
passera à " Nouvelle Star"
un soir de cafard, ou des barges et des pros de l'image
éliront un mélomane
Puis un anti tache
Un produit de ménage.

Ne sois pas manipulable.
Détache
de tes semblables.
dans tes bagages.
Tu trouveras ta trace, ton langage.
Sans passer par les strass et la bagarre.

Quatrième

°°°°Qui voyage trouvera
les visages
le courage
et finira dans les grands atlas°°°°